Groupe de l'Environnement
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Commentaires
Vous avez posé une problématique très intéressante et qui devrait interpeller l'ensemble des acteurs politiques et sociaux de l'Afrique en général et du Sénégal en particulier. En effet, depuis la conférence de Stockholm en 1972 jusqu'au sommet de Johannesburg en 2002, en passant par Rio en 1992 (l'un des sommets les plus déterminants), l'on s'est rendu compte que le problème de développement est indissociable à celui de l'environnement. Dès lors, la vision occidentale du début des années 70, s'écroule, du moins théoriquement. Cette visoin veut que le développement soit pensé en terme de croissance. Or qui dit croissance dit consommation. Et nous savons pertinement que la consommation est fortement basée sur l'exploitation effrénée de l'environnement. C'est donc une vision qui considère la Nature comme un réservoir inépuisable. Conséquence, on exploite à tort et à travers, compromettant aisnsi, la vie des générations futures.
Nous devons réagir pour sauver le peu de chose qui nous reste en instaurant un "nouveau" type de développant comme l'indique ta problématique : "comment gérer à la fois l'environnement et le développement". Je partage entièrement avec toi l'idée selon laquelle la moindre politique de développement en Afrique doit intégrer la notion de durabilité. Une prise de conscience des dangers qu'entraine cette exploitation et cette ignorance de l'environnement est nécessaire. Un changement de comportement, de mode de consommation est plus que jamais indispensable. Et c'est là que ton idée de "s'approprier l'énergie solaire" est briallante. C'est une énergie propre et le plus magnifique c'est que cette énergie ne tarit pas en Afrique.
Vous savez, Ndack, ce qui nous manque en Afrique c'est l'adoption de comportement responsble, la synergie de toutes les forces vives (politiques - associatives - populations), le passage des bonnes idées aux actions concrètes. Et pourtant, si nous remontons des années en arrières, nous remarquerons que nous ancêtres avaient adopté ces attitudes et qu'ils savaient exploiter la Nature mieux que nous. Nous aurons l'occasion d'en discuter davantage.
J'apprécie beaucoup tes idées et je suis convaincu que notre échange pourrait être utilie.
Toutes mes amitiés Ndack
Je suis très intéressée par les problèmes environnementaux. Le principal enjeu du sujet selon moi, est comment gérer à la fois l'environnement et le développement. Dès que j'évoque ce sujet dans une discussion avec des Sénégalais ou des Africains en général, il y a une réaction qui revient souvent: "Nous avons besoin de nourrir tout le monde, de nous occuper à apporter de l'électricité dans les villages, l'environnement franchement..."
Pourtant, lorsque l'État du Sénégal avait lancé sous Diouf une politique de reboisement pour ralentir l'avancée du désert, j'étais jeune mais je ne me souviens pas que c'était mal accueilli. La crise économique actuelle et les inégalités croissantes ont surement changé la donne.
Je pense que développement et environnement peuvent évoluer ensemble (ce qu'on essaie de conceptualiser sous le terme de "développement durable"), mais je pense que pour cela, il faudrait que les populations sénégalaises par exemple veuillent d'une évolution économique de nature différente de celle des pays industrialisés. S'approprier par exemple définitivement l'énergie solaire. Jusqu'à présent, on la considère comme une énergie alternative. Pourquoi ne pas y mettre les moyens pour qu'elle devienne énergie principale ? Et comment faire pour que les populations acceptent de se moderniser différemment sur le plan économique en utilisant sans complexe des outils absents les Occidentaux ? Nous y arrivons déjà pas mal sur le plan social et culturel. Pourquoi pas sur le plan économique ?
je suis très enchanté d'intégrer ce groupe en charge des discussion concernant le secteur de l'environnement. Je suis un fervant adepte de la cause environnementale, un domaine dans lequel j'effectue en ce moment même ma thèse. Je serai donc ravi de partager mes connaissances avec tous les membres du groupe.