L’Afrique n’est pas un ours qui danse...Crises en Afrique...Que peut faire la Diaspora..
« Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l’attitude stérile du spectateur, car la vie n’est pas un spectacle, car une mer de douleurs n’est pas un proscenium, car un homme qui crie n’est pas un ours qui danse... » Aimé Césaire.
A chaque saison, ses fruits ! Après le printemps des Indépendances, la saison froide des désillusions avec ses grêles de coups d’Etat et ses tempêtes de violence et de haine. Comment, dieu, est-ce possible ? Passer en si peu de temps de l’Afrique rêvée, celle de Cabral et de Lumumba à celle, oh combien réelle, de Charles Taylor et de Dadis Camara !
Viols, génocides, exils, tant de malheurs en même temps et à une si grande vitesse que plus personne ne contrôle rien ! Les jeunes ? Acculés ! Les vieux ? Résignés ! Les intellectuels ? Il y a longtemps qu’ils ont baissé les bras, les bougres, convaincus comme Kierkegaard que « l’individu ne peut rien pour sa société, il ne peut que constater sa perte ».
Jusqu’à quand allons-nous nous contenter de constater la perte de l’Afrique ?
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« Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l’attitude stérile du spectateur, car la vie n’est pas un spectacle, car une mer de douleurs n’est pas un proscenium, car un homme qui crie n’est pas un ours qui danse... » Aimé Césaire.
A chaque saison, ses fruits ! Après le printemps des Indépendances, la saison froide des désillusions avec ses grêles de coups d’Etat et ses tempêtes de violence et de haine. Comment, dieu, est-ce possible ? Passer en si peu de temps de l’Afrique rêvée, celle de Cabral et de Lumumba à celle, oh combien réelle, de Charles Taylor et de Dadis Camara !
Viols, génocides, exils, tant de malheurs en même temps et à une si grande vitesse que plus personne ne contrôle rien ! Les jeunes ? Acculés ! Les vieux ? Résignés ! Les intellectuels ? Il y a longtemps qu’ils ont baissé les bras, les bougres, convaincus comme Kierkegaard que « l’individu ne peut rien pour sa société, il ne peut que constater sa perte ».
Jusqu’à quand allons-nous nous contenter de constater la perte de l’Afrique ?